Tous les projets solaires d’une puissance égale ou supérieure à 250kW sont soumis à autorisation environnementale, conformément au Code de l’Environnement. Le dossier de demande d’autorisation doit ainsi comprendre une étude d’impacts. 

Toutes les études réglementaires ont été menées par des experts indépendants à l’échelle du périmètre de la zone de projet. Les conclusions de ces études ont clairement démontré la compatibilité du projet solaire flottant avec la zone prévue pour son implantation.

Le projet se situe sur des lacs crées artificiellement suite à l’extraction de graviers. Aux abords de la Loire, le site est soumis à des risques naturels d’inondations.

L’étude menée par le bureau d’études indépendant Hydrétudes a permis de déterminer les zones inondables du secteur, ainsi que les risques associés. Il ressort que l’emprise du projet se situe en dehors de l’espace de mobilité fonctionnel de la Loire, la présence de l’installation n’aggrave pas le risque d’inondation et n’a pas de conséquence négative sur les zones de grand écoulement des crues (à savoir les zone de vitesse élevée).

Des études d’ancrage préliminaire ont aussi été réalisé afin de garantir que l’installation résistera à une inondation de type PHEC , ainsi que pour éviter tout arrachement d’une partie des composants en cas de crue.

Afin de garantir un projet respectueux des riverains, l’insertion du parc dans l’environnement humain sera particulièrement étudiée. Ainsi, des études spécifiques à l’urbanisme, les effets optiques (miroitements), et les sensibilités potentielles vis-à-vis des riverains ont été réalisées.

Situé au nord de la commune de Chevenon, loin de toutes habitations, les études ont montré que ces impacts sont négligeables.

Conformément au Code de l’Environnement, des études environnementales ont été réalisées sur l’ensemble de l’aire d’étude pour une durée d’une année – afin de suivre un cycle écologique complet. Encadrées par les services de l’État, ces études permettent d’analyser localement les enjeux écologiques : les habitats naturels, la flore, la faune (avifaune, chiroptères, reptiles, amphibiens, mammifères).

Les différents enjeux environnementaux seront traités en priorité à travers des mesures d’évitement et de compensations, conformément au Code de l’Environnement.

Concernant les zones retenues pour la position des panneaux photovoltaïques, un réel travail itératif a été mené. Il a consisté en la :

• Prise en compte de la singularité des berges en tant qu’espaces de transition entre les milieux terrestres et aquatiques; Respect d’une distance minimale d’approche de 20 mètres au niveau de tout point du plan d’eau;
• Principe de robustesse des ancrages des différents ilots par la mise en place de formes de flotteurs simples du type « carré »ou « rectangle » afin d’admettre des conditions de résistance admissibles au regard de l’enjeu inondation fort sur le site;
• Principe de transparence hydraulique du projet avec le respect d’un certain taux de couverture des structures flottantes et des panneaux pour la pénétration de la lumière dans les bassins ainsi que la prise en compte des sensibilités sur les milieux faune et flore aquatiques;


• Principe d’évitement des zones de grandes vitesses : avec le respect d’un certain écart par rapport aux structures sur les positions des structures flottantes, notamment par rapport aux parties Nord des plans d’eau;
• Prise en compte des sensibilités techniques et environnementales pour la position des plages de mise en eau des flotteurs photovoltaïques, surfaces réservées à l’assemblage des structures flottantes et des panneaux photovoltaïques sur les berges limitation de la surface de mise en eau et des secteurs de moindre sensibilité environnementale;
• Prise en compte des sensibilités techniques et environnementales pour le positionnement des postes techniques sur les berges; limitation de la surface de mise en eau et des secteurs de moindre sensibilité environnementale;